Moi le pixélisé

▲ NOM : Turks. Tu l’as un peu choisi au hasard, les yeux fermés, car tu n’avais pas envie de te casser la tête. En fait, tu as l’habitude depuis toujours d’être accueilli en étant le Turk, donc autant bien justifier les choses, non ? Et puis ça sonne classe, mine de rien, avec ta jolie gueule et ton prénom. ▲ PRÉNOM : Reno. À ne pas confondre avec rénovation, ou quoique ce soit ayant rapport avec cela; tu n’as absolument pas le talent pour réparer quoique ce soit ; pire, tu détruis, plutôt. Juste à voir le nombre de fois où ton hélicoptère a rendu l’âme… ▲ ÂGE (du jeu) : Malgré le fait que tu as supposément l’apparence d’un merveilleux et beau jeune homme de vingt-cinq ans, tu n’as que quinze années, en fait. Et certainement toute la bêtise qui va avec un tel âge. ▲ NOM DU JEU : Final Fantasy VII et Crisis Core ▲ MON STATUT : Les avis peuvent être multiples, les points de vue diffèrent bien souvent, mais il n'en reste pas moins que tu es un peu dans le camp des méchants, vu que tu t'en prends aux héros de cette grande histoire, souvent, parfois. ▲ MON RANG : Ta chevelure flamboyante est connue de plusieurs, malgré ton rôle de simple Turks. Il faut dire que tu attires bien souvent les regards, mais tu restes néanmoins un homme parmi tant d'autres. ▲ MON AVATAR : Gustav Morstad et sa chevelure de feu

Ce qui te définit ▲ Sourire arrogant sur les lèvres, confiance à deux balles, tu avances sans réellement te poser de questions. Seule une chose compte ; les membres Turks. Ils sont ta vie, ton souffle et ta mort. Le schéma est déjà bien tracé, et tu n’as aucun mal à t’y faire. Tu as cette nonchalance bien tienne, au travers de ta voix, de tes gestes et de tes habits qui est connus de tous. Tu parles comme ceux qui ont été abandonnés, comme ces sans abris vagabonds au travers de la gare centrale. Certains te disent grand enfant, et il y a certainement bien du vrai, à l’intérieur de tout cela, mais ces brefs mots ne résument certainement pas tout ce que tu te trouves à être. Tu as un excès de confiance, cette assurance bien que trop flagrante qui, au final, cache peut-être cette peur constante de ne plus voir ton reflet, au travers des lunettes fumées de Rude, ou alors ce froncement de sourcil que tu parviens à faire naître chez Tseng à chaque fois. Ta confiance, cette assurance, elle ne vient pas de toi, mais d’eux. Ce sont eux qui l’assurent, et non pas une quelconque niaiserie sans grand intérêt. Malgré cette débilité et cette comédie que tu peux prétendre être, aux yeux de tous, tu es bien plus que cela, tellement plus. Il y a cette rage, cette colère au fond de ton âme. Cette envie de les frapper, lorsqu’ils ne comprennent pas, cette puissance à obéir, et à te consacrer avec acharnement à ton statut de Turks, ou à tout ce qui s’y rattache. Tu as cette puissance bien marquée face à tes proches, cette envie presque étouffante, presque douloureuse à les aimer, et à vouloir les protéger. Ils sont ta force, ton existence, et tu pourrais tomber si seulement l’un d’entre eux venait à disparaître. Tu serais prêt à tuer, voir à faire disparaître un jeu à tout jamais, si cela te permettrait de les avoir à tes côtés pour toujours. Ayant peu de contrôle sur ta bouche, tu te trouves à parler bien souvent, abordant des choses sans queues ni tête, divaguant sur des sujets souvent bien idiots, et parfois d’une profondeur presque choquante, voir même assourdissante. Ta cervelle se trouve à être éternelle en fonction, et tu soupçonnes une quelconque erreur dans ta mémoire vive. Également enfantin, comme ils osent le croire, tu t’amuses d’un rien, vivant dans un éternel jeu, parfois, certes dangereux, mais toujours agréable lorsque les choses se passent relativement bien. Tueur et kidnappeur, espion et homme de mauvaise foi, tu acceptes tous ces noms sans gêne, car ils font de toi tout ce que tu te trouves à être, et tu n’en as absolument pas honte. Tu connais cette partie sombre, en toi, ce côté supposément mauvais, et tu l’aimes, tout comme le reste. Tu sais qu’il y a cette certaine joie qui naît, en toi, lorsque tu accomplis une mission. Non pas du bonheur de sentir un autre participant du jeu perdre la vie, ou alors de le voir échouer sa mission, mais juste pour le sourire sur les lèvres des autres Turks. Le bonheur d’être un simple figurant, un personnage non jouable sur le jeu, et d’être l’ennemi, c’est qu’il n’y a pas de marches à suivre. Être mauvais, et essayer de faire perdre l’autre ; voilà tout ce que tu as à faire. Et bon sang, comme tu aimes voir la déception, ou même la colère dans les jeux du joueur, lorsqu’il quitte la console. Il y a toujours ce sourire arrogant sur tes lèvres, lorsque la partie se finit avec un joli game over.

Ce qu'il faut savoir ▲ À l’exception d’être éternellement accompagner de Rude, tes activités ne sont pas des plus nombreuses. Tu as toujours ton laser à la main, qu’importe les règlements, toujours partant pour une bagarre. Tu détiens une agilité sans nom, un don quelconque pour le combat aux corps à corps, et ce rire au travers de tes lèvres, lorsque tu vois l’opposant se battre avec acharnement sans parvenir à quoique ce soit. Tu aimes attaquer sournoisement Rude pour lui retirer ses lunettes, pour ainsi voir ses yeux. La chose ne dure que quelques minutes, car il finit toujours par sortir une mystérieuse paire d’un endroit sans explication, mais tu souris tout de même. Tu as cette manie de douleur tresser les cheveux de Tseng, et puis de voir le froncement de ses sourcils. Un amour profond pour les enfants qui, souvent, te met dans une mauvaise situation ; tu serais prêt à tout pour sauver un enfant demandant de l’aide. Tu as cette impression profonde que cela vient de cette enfance déjà toute écrite. Colère au fond de ton cœur, tu méprises tous ceux qui osent croire que tu n’es qu’un idiot parlant trop, bougeant trop, et surtout inconscient. Et surtout…surtout, tu as cette peur bien marquée, bien encrée, d’être de nouveau seul. Souvenir amer et non vécu venant de ta mémoire vive, dont tu aimerais bien te débarrasser. Contre toute attente, malgré la belle gueule que tu te trouves à avoir, tu n’approches pas des femmes; tu les aimes fortes et puissantes, belles et tentantes, mais tu n’arrives tout bonnement pas à les approcher ; les femmes sont belles, mais de loin. Tu en as peur, et Elena est certainement la seule exception, toute petite qu’elle est. Et puis, elle a toujours été là, dans ta vie. Une mère, peut-être.

Il y a cette histoire, gravée à ton disque dur, qui fait de toi ce que tu es; tu n’as pas réellement l’impression de l’avoir vécu un jour, mais tu te contentes de ces lignes, car sans elles, tu ne sauras pas grand-chose, au final. Il y a cette image floue d’un père, bien que tu ne saches pas réellement ce qu’un père est censé être, et puis de la douleur, frappante et assourdissante, à ton âme. Une âme…en as-tu réellement une ? Encore une chose que tu ne sais réellement. Quoiqu’il en soit, il y le souvenir de cet homme, les traits dansant au travers de ta mémoire, usés par la poussière dans les filages, et l’apparition de Tseng, alors que tu n’es qu’un adolescent, pour certains. Ton entrée au sein de la Shinra, au sein des Turks, est le premier réel souvenir, le seul sans dommage dont tu puisses te souvenir. Le plus important de cette mémoire programmée et imprimée, peut-être. Qu’importe les dires de la foule, des gens qui osent dire te connaitre et qui ne peuvent s’empêcher de se plaindre face aux Turks, tu ne peux imaginer ta vie sans. Le premier souffle au travers de tes lèvres semble être né dès l’instant où tu as pu enfin mettre cet uniforme, et ce sourire certes un peu arrogant, mais bien heureux, est né à cet instant. À cet instant où tu es devenu un membre des Turks. Assassins et kidnappeurs pour plusieurs, famille pour toi. La seule, la vraie, l’unique. Tu serais prêt à tout pour eux, et encore plus, même. Alors qu’importe que ce soit une mémoire informatisée, ou alors que tu sois la conception de quelqu’un de bien plus grand – pas un dieu, non, les gens qui jouent aux jeux ne sont certainement pas des dieux – tu vis une vie, et pour rien au monde tu ne cracherais dessus, et qu’importe les visages haineux ou alors ceux qui tremblent, idiots qu’ils sont, lorsqu’ils te voient.

Tu ne portes jamais réellement attention à ceux que tu dois kidnapper, ou alors aux vies que tu dois prendre ; perdu dans ton jeu, tu ne te soucies que des membres de ton équipe. De Tseng, être éternellement froid qui ne t’accordes que très peu d’attentions, mais qui est comme un grand frère, voir même un père, pour toi. D’Elena et de ses traits durs, mais de ses joues rosies, lorsqu’elle croise le regard glacé de Tseng. Et puis Rude. Ce saleté de Rude, avec ses foutus lunettes fusés, ses mots bien trop rares et surtout, sa présence constante. Il est là, éternellement présence autour de toi, éternellement réconfort. Il te faudrait toutes les tortures du monde pour l’avouer, mais cette armoire à glace bien souvent maladroite se trouve à être ton mur, ta vie, ton pilier. Et imaginer ta vie sans lui, c’est imaginer ton corps sans un membre, ou alors l’inexistence d’un souffle, entre tes lèvres. Mais bien évidemment, l’information n’a jamais quitter ton cœur – si du moins tu en as un - et tu te contentes d’essayer de ton mieux de ne pas lui envoyer ton taser à la gueule, lorsque tu prends la fuite. Chose plutôt difficile, d’ailleurs. Il y a toujours cette peur à ton cœur, malgré les vies qui reprennent, lorsque vous vous trouvez plongés dans le jeu, exécution l’éternel même schéma. Tu as cette rage, au fond de toi, envers les joueurs incompétents, ou alors les doués, qui sait, lorsqu’ils retirent la vie de l’un de vous. Même si la vie reprend place à la fin de la partie, tu ne peux t’empêcher de sentir ton cœur raté un battement, et ton âme se briser en mille morceaux. Il y a ce souvenir bien marquant, à ton disque dur, lorsque le corps, lourd et large, de Rude s’est allongé contre le sol pour ne plus y bouger. Tu te souviens des longues minutes, de l’attente insupportable et puis de la fin du jeu. De ta panique, lorsque tu as foncé sur lui, et de sa bêtise, lorsqu’il a repris vie et que, idiot, il ne t’a tout bonnement que dévisager. Cette fois-ci, le coup de taser ne fut pas un accident, et tu allas boire pendant des heures pour oublier au final si la bêtise venait de toi, ou alors de lui.

Il y a cette incertitude certaine en toi, lorsque tu quittes le jeu pour te promener au cœur de la gare central. Un souffle qui se bloque au travers de tes lèvres, ta stupidité qui prend place, armée d’une arrogance bien souvent plus pale ; les gens te voient mauvais, par ton travail, ton poste au sein du jeu. Malgré toute l’indifférence que tu puisses leur porter, un regard effrayé se trouve toujours à être une quelconque déchirure, à ton cœur. Alors tu t’armes de ton arrogance, et puis de tes blagues à deux balles. De ta bêtise, bien particulière et connue. Tu vis avec cela, en ne connaissant que cela, et au travers des passants, tu entends parfois « mais quel idiot. » « à le voir, il ne doit pas connaitre les horreurs de son métier » et tu as envie de tous les frapper. Tous autant qu’ils sont. Car ils ne savent pas, eux, ce qu’est une vraie famille. Ils ne savent pas ce que sont les Turks, pour toi, et à quel point tu es fier d’en faire partie. Tu ne portes pas un tel nom de famille par honte; si tu as fait le choix d’être Reno Turks, et non Reno jenesaisquoi, c’est bien parce que tu en es fier. Et que cette famille, certes pas des plus tendres, parfois, est la seule chose qui garde un souffle quelconque entre tes lèvres.

Derrière l'écran

▲ PRÉNOM, PSEUDO : .neobelzebuth ▲ ÂGE : dix-neuf ans ▲ COMMENT T'ES TOMBÉ(E) SUR LE FORUM ? disons que c'est un comeback ▲ PRÉSENCE : 7/7 ▲ PI OU SCENARIO ? PI ▲ UN TRUC A RAJOUTER ? C'EST PIKA LES LOULOUS

Huhu aucun souci, je te valide ! Pis Reno il est cool Rebienvenue !

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